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Ma'arif-e-Mathnawi
By: Shaikh ul Arab wal Ajam Hazrat Maulana Shah Hakeem Muhammad Akhtar Saheb (ra)
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Book: Ma'arif-e-Mathnawi
70. LA VISITE DE L'ENVOYE D'ALLAH (saw)
AUX MALADES.
Un des compagnons du Saint Prophète (saw) était malade et fut très affaiblit. L'Envoyé d'Allah (saw) alla lui rendre visite. Il était tellement malade qu'il paraissait être à la dernière érape de sa vie. Quand l'Envoyé d'Allah (saw) constata son état, il manifesta sympathie et compassion. Quand le compagnon vit le Prophète (saw), il déborda de joie, et eut le sentiment de revivre, telle une personne décédée revenant soudainement à la vie. Il dit alors : " Cette, maladie m'apporta un grand bonheur si bien que le Roi des croyants apparut à mon chevet." Il ajouta également : "Eh vous ! Maladie, fièvre, tristesse, douleur et insomnie nocturne, soyez tous bénis. Vous êtes la cause de la visite du Prophète (saw) chez moi en ce jour". L'Envoyé d'Allah (saw) lui demanda à la fin de la visite : "Est-ce que vous vous souvenez d'une prière que vous auriez faite quand vous étiez en bonne santé ?" Il répondit : "O Envoyé d'Allah (saw) ! Je ne m'en souviens pas. Mais un court instant après, grâce aux bénédictions du Prophète (saw), la mémoire lui revint, et il dit : " O Prophète d'Allah (saw), maintenant la prière me revient à l'esprit, elle était ainsi : "Je Te prie ô ! Allah pour tous les manquements De mes actions et pour tous mes péchés. Je T'en supplie, afflige-moi la punition En ce monde, au lieu de me la réserver dans l'au-delà. Afin d'être libéré de la punition dans l'au-delà ! J'ai persévéré dans cette prière jusqu'à ce jour Où une maladie atroce m'affligea ! Et je me trouvai en détresse à cause d'elle. En raison de cette maladie, je ne peux plus pratiquer le souvenir (zikr) et autres récitations et invocations, Tel que je le faisais quand j'étais en bonne santé. Et maintenant je ne me souviens plus de mes proches, ni de ce qui est bien ou mal. - En prenant connaissance de cette prière, l'Envoyé d'Allah (saw) manifesta un mécontentement, et lui interdit de faire de telle prière à l'avenir. - Le Prophète (saw) remarqua qu'une telle prière ne convient pas à un serviteur d'Allah. En effet ce comportement est contraire aux convenances de la servitude, car demander à Allah souffrance ou punition, ce serait comme prétendre de pouvoir supporter souffrance et punition venant d'Allah. Ainsi donc l'Envoyé d'Allah (saw) lui conseilla : - "Eh vous ! Quelle force est la vôtre, pour que sur une fourmi malade comme vous, Allah y dépose une montagne de difficultés ? - Mais priez plutôt ainsi : O Allah ! Allège mes difficultés. (Afin qu'il change les épines de vos souffrances, en un jardin d'agrément !). Ô Allah ! Donne-nous des bienfaits en ce monde, Et des bienfaits dans l'au-delà. Leçon : Ce récit nous enseigne de ne jamais demander à Allah de nous punir. Nous devons, en tout temps, rechercheer notre bien-être dans les deux mondes, tout en confessant notre faiblesse et notre inaptitude. Par exemple, si une personne souffre de la concupiscence craignant de faire ce qui est interdit, il doit prier pour sa réforme et consulter les gens de Dieu cherchant le traitement auprès d'eux, et de leur demander aussi de prier pour soi. Ne jamais se désespérer, en disant de cette façon: "Oh ! Allah, cette maladie ne s'en va pas, ce serait mieux si Tu me rends complètement aveugle, pour ne plus être tourmenté par les péchés des yeux." Une telle prière relève de la stupidité. Autant que possible, on doit prier pour sa santé, sa sécurité, la protection contre les calamités et son bien-être. J'ai entendu mon Cheikh Hazrat Pulhoulpoori (rha) dire que Hazrat Mansoor al Halaj (rha) s'accoutumait à faire l'oraison volontaire (la swalaat nafil) exposé au soleil alors qu'il pouvait la faire à l'ombre. Un saint âgé, doué de nisbat prédit : Cet homme aura à faire face à un grand malheur'. Ce qui sous-entend qu'il ne faut pas opter pour la difficulté quand il y a la facilité. Quand vous avez à choisir entre deux calamités, optez pour la moindre des deux, comme recommandé dans le hadice. |
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