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Ma'arif-e-Mathnawi
By: Shaikh ul Arab wal Ajam Hazrat Maulana Shah Hakeem Muhammad Akhtar Saheb (ra)
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Book: Ma'arif-e-Mathnawi
54. L’INGRATITUDE DE NEMROOD
Une fois, Allah demanda à Izraeel (l'ange de la mort) ceci: De tous les gens dont tu as retiré l'âme, pour qui as-tu ressenti le plus de pitié? - Il répondit, "pour tous, mon cœur s'émeut de chagrin, mais à exécuter Vos décrets, je me soumets volontiers". "Mais en quel cas ton cœur a éprouvé plus de compassion? - Il s'expliqua, ‘Oh ! Seigneur, il y a eu une fois où mon cœur témoigna plus de compassion. C’était une fois, suite à Vos ordres, quand les vagues de la mer déferlaient en furie, nous brisâmes un bateau en débris. Ensuite, Vous ordonniez que tous les gens à bord soient anéantis, à l'exception d'une femme et de son bébé. Tous périrent excepté cette femme et son enfant qui survécurent, accrochés à un radeau. Les vagues de la mer emmenèrent le radeau jusqu'à ce que le vent le poussa jusqu’au rivage. Je me plaisais énormément à les voir arriver à bon port sain et sauf. Ensuite d'enlever l'âme de la mère me fut ordonné par Vous, pour que le bébé soit laissé seul. Conformément à Votre vœu, l'ordre fut exécuté et les deux furent séparés par la mort. Et à cela Vous savez combien pénible me fut la tâche. Et Vous savez ce que vécut mon cœur à cet instant. Mais je suis soumis à Vos ordres en toute obéissance. Qui est celui qui peut défier Votre décret? Personne n’a le droit de questionner le pourquoi et les raisons de Vos ordres et décisions. A Vous appartient le véritable règne. Israeel (as) poursuivit, ‘Oh ! Seigneur, en saisissant l’âme de la mère, je ressentis une grande peine et jusqu’à ce jour je garde encore en mémoire l’image de ce bébé impuissant et dénué.' Allah lui dit ! Écoute maintenant ce qui arriva par la suite: Sachez comment j'ai élevé l'enfant. Je donnais l'ordre aux vagues de projeter ce bébé dans une telle forêt où foisonnaient des lys, des plantes médicinales et des fleurs parfumées et où se trouvaient des arbres fruitiers et des fontaines d'où jaillissait de l'eau fraîche et douce. En ce lieu, il grandit. De nombreux oiseaux aux chants mélodieux s'adonnèrent à chanter suavement en sa présence. Je le fis coucher sur un lit, fait de feuilles d'un rosier sauvage afin qu'il fut mis à l'abri de toutes les épreuves. J'ordonnai au soleil d'adoucir ses rayons et d'être prévenant à son égard. J'ordonnai aux nuages de lui épargner de leurs pluies. Les éclairs furent ordonnés de ne pas l’atteindre. A la saison d’automne fut ordonné de perdurer le climat modéré dans son jardin. Le résultat fut que le jardin où il vécut était tel l’âme des saints (wali), protégés du froid, des vents violents et des vents chauds. J’ordonnai à une léoparde qui avait un nouveau né de nourrir le bébé de son lait et la léoparde s'exécuta jusqu'à ce que le bébé fut sevré. Quand arriva le temps du sevrage, J'ordonnai aux djinns de lui enseigner à parler et de l'initier la façon de régner. C'est ainsi, qu'il fut nourri et qu'il grandit, ce qui fit l’étonnement extraordinaire de toutes les créatures. Ainsi Mon intervention fut étrange et merveilleuse. - Je nourrissais les vers dans le corps de Ayyoub (as) et je lui accordai de la compassion pour les vers, tel un père en éprouve pour ses enfants, ainsi quand les vers sortaient de son corps, il ressentit la douleur de la séparation, tel un père qui se sépare de ses enfants. Je fis don à Ayyoob des marques de sympathie tel un père agissant comme un hôte pour les vers, sans leur causer de la peine'. Et à toutes les mères c’est Moi qui les enseigne à aimer, Et quelle sera la clarté de cette lampe que J’ai allumée. Ainsi Je témoignai à cet enfant Mes diverses faveurs et les innombrables signes de Ma grâce afin qu'il puisse s'en convaincre sans avoir recours à d'autres moyens. Cela lui fut pourvu afin qu'il ne s'investisse pas à trouver des moyens de subsistance, car des fois les moyens d'y parvenir sont condamnables. De plus, Je fis tout cela afin qu'à l'avenir l'enfant ne puisse solliciter que Mon aide, parce que le Pourvoyeur des moyens ne se cache pas derrière les voiles. En d'autres mots, être nourri et grandi gracieusement conduit à ne pas avoir recours à quelqu'un d'autre. Ainsi il n'aurait aucune raison de s'égarer. Et il ne pourrait présenter aucune excuse à savoir qu’avec les moyens qui lui fut octroyés pouvaient le détourner des faveurs et bontés divinement accordées. Mais O ! Izraeel ! Sais-tu comment l’enfant Me témoigna reconnaissance? Cet enfant devient Nemrod et il voulut brûler vif Mon ami “Khalil”, Ibrahim (as). Cela fut son intention déclarée mais Allah en fit de ce feu une roseraie, un jardin paisible’. Maintenant Mawlana Roumi (rha) dit: L'ego (nafs) s'avère être un ennemi tellement dangereux qu’on doit toujours s’en protéger. Pour les autres, la nourriture assurée par la mère et le père faisait un voile, mais ce malheureux recevait des joyaux directement d’Allah. Le "nafs" (les passions viles) est un redoutable loup de chasse, donc il jetterait sur chaque ami le blâme pour son égarement. Ceci dit: O! Humble serviteur d'Allah! N'enlevez pas la chaîne du chien, gardez enfermé votre nafs prisonnier. Mais s'il vous arrive à être dominé par lui (le nafs) nouez alors très vite une relation avec un serviteur d'Allah. Afin que, grâce à sa compagnie et par ses prières (doas), vous y arriverez à ce qu’il soit vaincu. Mais recherchez un tel guide qui domine ses états. Afin que vous aussi puissiez dominer vos états! Et si vous partagez la compagnie de ceux qui sont dominés par leurs états, vous serez vous aussi dominés par le "nafs" sans pouvoir le contrôler, ainsi nous serons comme ceux qu'on fréquente. En sorte que si vous partagez la compagnie de telle personne, vous subirez les conséquences de cette compagnie, comme la compagnie se révèlant être comme une graine, vous récolterez ce que vous avez semé. Nous serons conditionnés d'agir comme ceux qu'on fréquente. |
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