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Ma'arif-e-Mathnawi
By: Shaikh ul Arab wal Ajam Hazrat Maulana Shah Hakeem Muhammad Akhtar Saheb (ra)
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Book: Ma'arif-e-Mathnawi
88. MOUSSA (A.S) ET L'UNICITE (TAWHID)

Un jour, une révélation vint à Moussa (a.s) où Allah lui dit: -"Oh! Moussa ! Je t'ai élu comme mon favori."

Moussa (a.s) répondit:

"Oh! Seigneur ! Quelle sont les critères particuliers par lesquels Tu choisis Tes élus, afin de m'y appliquer et de pouvoir m'élever dans Ton estime?

Allah lui dit:

"J'aime mes serviteurs lorsqu'ils se comportent à mon égard,

Comme des enfants,

Qui malgré la colère et la punition de leur mère,

Se blottit contre elle au lieu de fuir.

Lorsque la mère lui donne une gifle, il revient encore vers elle,

Et tout en pleurant s'accroche à elle très fortement."

J'ai vu en plusieurs occasions comment une mère frappe son enfant âgé de trois ou quatre ans, et lui demande de quitter la maison, mais l'enfant, tout en criant et pleurant, s'agrippe très vite aux jambes de la mère.

Ô! Allah! Je viens te mendier de ta grâce miséricordieuse, d'accorder à ce Akhtar une relation avec Toi plus solide que cette relation entre une mère et son enfant, et accorde aussi cette même faveur à tous les musulmans. Ameen.

"Un enfant ne cherche refuge que dans les bras de sa mère,

il ne montre même pas un penchant pour son père,

mais regarde plutôt vers sa mère,

Comme source de tout bien et malheur !"

Ô! Moussa! Tes pensées et ta relation avec nous, dans le bonheur comme dans le malheur ressemble à cela.

Ton attention est dirigée exclusivement vers nous et vers personne autre.

Ô! Moussa! A tes yeux tout autre que nous, s'avère inefficace, tel une motte de terre ou une pierre.

Que celui la soit un nourrisson, un jeune homme ou un vieil homme.

Leçon:

Dans cette histoire Mawlana Roumi (rha) explique la conception du tawhid du prophète Moussa (as), et nous conseille d'essayer de parfaire notre lien avec Allah, avec le même état de conscience. Nous devons prier et nous efforcer par tous les moyens possibles d'atteindre ce niveau de réflexe, comme chez l'enfant qui s'agrippe à sa mère et avoir la même dépendance vis à vis d'Allah. Quelle que soit la situation où nous nous trouvons, dans le malheur ou dans le bonheur, en bonne santé ou malade, dans le besoin ou dans l'abondance, dans le plaisir ou dans le chagrin, dans le confort ou dans l'austérité, que nous soyons dans des situations compatibles à nos aspirations ou non, dans tous les cas de figures, nous devons s'accrocher à Lui fermement sans nous détourner et sans aucune relâche. Quelle que soit la condition où nous nous trouvons, nous devons poser humblement notre front au seuil de Sa porte, Le suppliant en versant des larmes, en Le supliant de nous sauver du mal, et Lui implorant le pardon de nos fautes. Et de nous fier à personne d'autre que Lui, comme secours, et quelle que soit la condition dans laquelle Il nous fait vivre, d’en être satisfaits en disant:

"Al hamdou lil laahi ala kouli haal "

"Toutes louanges à Allah dans toutes les circonstances."

Ce n'est pas part notre colère ou par notre manque de patience, que nos difficultées s'éloigneront, mais plutôt ce sera notre foi (Iman) qui risquerait de diminuer et de disparaître de notre coeur, et ce sera alors la perte et déception pour ce monde et même pour le monde à venir dans l'au-delà. Alors tant qu'il y a un délai pour l'agrément de nos prières "doas", ne soyons pas désemparé, mais gardons l'espoir. "Sachez que désespérer de la Miséricorde d'Allah est un acte d'infidélité "kufr". Le prophète Yaqoub (as) implorait douloureusement, pour la disparition de son fils Yousouf (as). Ce n'est qu'après quarante années plus tard que sa prière fut exaucée. Allah est le Souverain "al Hakim" et il est en même temps le Sage, "al Haakim". Il sait qu'à travers le feu du chagrin, ce qu’il y a comme évolution de la lumière de la foi et de la sincèrité, et le rang qu'on obtient dans le paradis, à cause de cette patience, Et ce rang ne peut être obtenu à travers l'ascétisme ou l’effort personnel (moudjahada).

Souvenez-vous des calamités qu'ont dû endurer le Prophète (saw), ses Compagnons "sahabas", et les Amis d'Allah "awliyas". Cela vous procurera la force intérieure. Visitez les assemblée des "gens de Dieu", et consultez les, en les informant de votre état intérieur, et de votre condition spirituelle. Continuez de soumettre à Allah votre faiblesse, votre incapacité, cherchant auprès de Lui, sécurité et bien-être. Méditez profondément sur la qualité Compatissante, et Sage de cet Etre. Toutes ces choses seront mieux comprises à travers la compagnie des vrais serviteurs d'Allah.

-Une autre idée très importante à retenir:lorsqu'une petite calamité nous arrive c'est pour nous protéger d'une plus grande. Nous devons par conséquent dire: Ô! Allah nous Te sommes reconnaissants de nous avoir épargné d'un plus grand malheur. Ô! Allah! Nous sommes faibles! Transforme cette calamité, de par Ta Grâce Miséricordieuse, en une faveur de bien-être.

Anecdote: Un derviche, un beau matin quitta son logis pour aller en voyage. Au moment où il franchit le seuil de sa porte, sa tête heurta le haut du bâtit de la porte, par la douleur du choc il s'allongea et prononça ces paroles:

"Al hamdou lil laahi ala kouli haal"

"Les louanges sont pour Allah toutes les circonstances "

"Allah est le Sage, le Savant, dans chaque situation où se trouve son serviteur, il y a un bienfait et une sagesse qui est cachée."

Son assistant l'entendant remercier Allah fut surpris, et fit la remarque suivante: Je ne comprends pas, quel est l'avantage possible à retirer de ce choc !

Un moment plus tard on apprenait, que dans la direction où devait se rendre le derviche, des ennemis l'attendaient pour l'attaquer avec des bâtons afin de le tuer. Quand cette nouvelle fut connue tout le monde comprit!

Qu'Allah nous accorde la bonne idéologie, qui est le moyen, d'obtenir cette faveur d'être aimé par Allah le Très-haut, et d'être agréé par Lui. Aamine.

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